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LA SOCIÉTÉ BIBLIQUE CANADIENNE ANNONCE LA RÉVISION DE LA BIBLE EN INUKTITUT

TORONTO, Ontario — (CANADIAN CHRISTIAN NEWS SERVICE) — La Bible en inuktitut fait l’objet d’une révision.

Quelque 30 000 Inuits parlent l’inuktitut, dans la région est de l’Arctique et le Nord du Québec.

La traduction complète de la Bible en inuktitut s’est terminée il y a trois ans, le fruit de 25 années de collaboration entre l’Église anglicane du Canada (diocèse de l’Arctique) et la Société biblique canadienne.

Parlant de l’ancienne traduction en inuttut du Labrador, le révérend Jonas Allooloo affirme : « Dieu s’est servi de l’ancienne traduction, bien qu’elle fut imparfaite et rédigée dans un dialecte différent. Dieu s’en est quand même servi pour former des disciples. La nouvelle traduction que nous avons produite se comprend mieux. Bien des gens sont enchantés. » Le révérend Allooloo est doyen de la cathédrale anglicane St-Jude, à Iqaluit au Nunavut ; il a longtemps fait partie de l’équipe de traduction en inuktitut.

La Bible en inuktitut représente la première fois, au Canada, qu’une traduction ait été réalisée non pas par des missionnaires, mais par des gens dont l’inuktitut est la langue maternelle.

À mesure que l’Église s’est servie de la nouvelle traduction, il est devenu évident que de légères révisions s’imposaient. Le processus de révision a commencé lors d’une récente réunion de planification qui s’est tenue à Iqaluit, entre la Société biblique canadienne et l’équipe de traduction en inuktitut. L’équipe de traduction active se compose des traducteurs chevronnés que sont le révérend Jonas Allooloo et l’évêque Andrew Atagotaaluk, de l’Église anglicane, lesquels auront aussi recours aux commentaires de laïques et de membres du clergé qui se servent de cette Bible.

« Nous ferons appel à des cycles de révision qu’effectueront des lecteurs de l’inuktitut, dans les paroisses de l’Arctique de l’Est », déclare M. Myles Leitch, le directeur de la traduction biblique chez la Société biblique canadienne. « La phase de collecte des commentaires supposera une lecture complète de tous les livres de la Bible. Les données seront ensuite recueillies et colligées, et un comité de révision autorisera les changements à apporter au texte. Ces derniers incluront les erreurs typographiques, les fautes d’orthographe et des reformulations plus substantielles. »

M. Leitch ajoute que l’Église a demandé qu’on joigne une concordance à cette Bible révisée.

Le travail de révision commencera à l’automne 2016 ; il devrait durer environ deux ans, après quoi la Bible révisée et la concordance seront composées et imprimées.

« Nous sommes honorés de participer à ce travail soutenu qui consiste à aider l’Église inuit à disposer des Saintes Écritures dans la langue de son cœur », a déclaré M. Leitch. « L’Église de l’Arctique est vibrante et florissante, et le fait d’avoir les Saintes Écritures en inuktitut constitue un élément essentiel. »

Faits relatifs à la Bible en inuktitut :
coût initial de la traduction : 1,75 million de dollars ;
nombre de mots dans la Bible : 577 000 ;
édition initiale : 5 000 exemplaires.

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Photo de l’équipe de traduction de la Bible en inuktitut (de gauche à droite) : M. Myles Leitch, SBC ; monseigneur Andrew Atagotaaluk, évêque suffragant du diocèse anglican de l’Arctique ; le révérend Jonas Allooloo, doyen de la cathédrale anglicane de St-Jude, à Iqaluit au Nunavut.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour obtenir une entrevue :
Personne-ressource : Shelley D. McLagan
Courriel : smclagan@biblesociety.ca
Tél. : 1-800-465-2425, poste 3424
Site Web : www.biblesociety.ca